Il faut distinguer les Français d’Algérie désignés sous le vocable Européens, mobilisés comme tous les citoyens français, de ceux qu’on appelait alors les “indigènes”, c’est-à-dire les musulmans dont le recrutement s’est fait uniquement sur la base d’engagements volontaires, même s’il a pu y avoir des pressions de notables.




Pour l’immense majorité d’entre eux, que ce soit entre 1914 et 1918 ou entre 1939 et 1945, ils n’avaient jusqu’alors jamais foulé le sol métropolitain.
“C’est au sein de l’Armée d’Afrique et dans le creuset des batailles que les Musulmans et les Algériens blancs se sont toujours le mieux compris et le plus aimés.” (Alphonse Juin, maréchal de France, natif de Bône).